Aperçu du projet

Le projet diamantifère Renard constitue le projet phare de Stornoway, qui en détient la propriété exclusive. Il est situé à environ 250 km au nord de la communauté crie de Mistissini et à 350 km au nord de Chibougamau, dans la région de la Baie-James au centre-nord du Québec. La construction a débuté le 10 juillet 2014, suite à la finalisation du financement du projet à hauteur de 946 millions de dollars, le financement le plus important jamais obtenu par une société diamantifère cotée en bourse. Une fois terminé, le projet constituera la première mine de diamant au Québec et l’une des six mines de diamant du Canada, et elle emploiera 500 personnes environ. Le projet bénéficie de vastes ressources en constante progression, de bonnes conditions d’exploitation minière, d’une forte acceptation sociale, d’une faible empreinte environnementale et de la mise en place d’une infrastructure routière menant directement à la mine.

Une fois qu'il aura atteint sa pleine capacité de production, le projet produira en moyenne 1,6 million de carats par année, soit environ 1 % de l’offre mondiale, et ce, pendant les 14 années de durée de vie de mine initiale. Les premières livraisons de minerai à l’usine de traitement sont prévues pour septembre 2016 et la production commerciale pour le 31 décembre 2016.

Dans une période où la demande de diamants ne cesse de croître et où l’offre est en baisse, Renard est aujourd’hui l’une des meilleures mines de diamant en développement à l’échelle mondiale.

Historique du projet

Les cheminées kimberlitiques de Renard, dénommées Renard 1 à 10, ont été découvertes en 2001 à la suite de cinq années de recherches exploratoires sur plus de 400 000 kilomètres carrés de la partie orientale du craton Archéen du Supérieur dans le nord du Québec. De plus, le réseau de dykes de kimberlite du complexe Lynx-Hibou a été découvert en 2004. Les premiers travaux exploratoires ont été menés par une coentreprise formée d’Ashton Mining of Canada Inc. et de SOQUEM inc. Stornoway a acquis Ashton en janvier 2007 et, en avril 2011, elle a acquis la participation résiduelle de 50 % que DIAQUEM, une filiale de SOQUEM, détenait dans le projet.

Entre 2001 et 2008, le projet a connu plusieurs programmes successifs de forages et d’échantillonnage en vrac, qui ont débouché sur la publication en décembre 2008 de la première Estimation des Ressources Minérales et de l’Évaluation Économique Préliminaire conforment au Règlement 43-101. Des programmes successifs de forages et d’échantillonnage en vrac ont permis d’accroître la taille du projet depuis lors. Une Étude De Faisabilité complète a été publié en novembre 2011, mis à jour par la suite dans l’Étude d'optimisation publié en janvier 2013. Le 30 mars 2016, la société publiait un Plan Minier Révisé et un Rapport Technique. Le plan minier révisé prévoit une exploitation minière combinée, à ciel ouvert et souterraine, et une durée de vie de mine initiale de 14 ans, sur la base des réserves minérales de 22,3 millions de carats, d’une production annuelle de 1,8 million de carats pendant les 10 années d’exploitation initiales et de 1,6 million pour la vie des réserves, avec une marge opérationnelle de 59 % après la vente à terme de diamants. Le plan d’affaires à long terme envisage l’exploitation des importantes ressources minérales présumées sur une durée de vie de la mine considérablement prolongée, ce qui constitue la base de l’évaluation de l’impact environnemental et social du projet.

Télécharger le Plan Minier Révisé et l’Estimation des Réserves Minérales en date du 30 mars 2016 conforme au Règlement 43-101
(en anglais seulement)

Télécharger le rapport technique de l’étude d’optimisation conforme au Règlement 43-101 déposé sur SEDAR le 27 mars 2013. .
(en anglais seulement)

Lien vers le communiqué de presse relatif à l’étude de faisabilité GNL d’octobre 2013

License social de Renard

Le projet Renard est en phase de construction selon les modalités de la convention Mecheshoo conclue en mars 2012 entre Stornoway, la Nation crie de Mistissini, le Grand Conseil des Cris (Eeyou Istchee) et l'Administration régionale crie, ainsi qu’aux termes de l’entente de partenariat signée en juillet 2012 avec les communautés de Chibougamau et Chapais.

La convention Mecheshoo prévoit des opportunités de formation, d’emploi et d’affaires pour les Cris pendant les phases de construction, d’exploitation et de fermeture du projet, de même qu’elle établit les principes sociaux, culturels et environnementaux que le projet respectera et en vertu desquels il sera géré. La convention Mecheshoo prévoit également un mécanisme par lequel les parties cries bénéficieront financièrement du succès du projet sur le long terme, conformément aux meilleures pratiques de l’industrie minière relatives à leurs engagements envers les communautés des Premières Nations.

Toutes les autorisations principales nécessaires au démarrage de la construction ont été obtenues. Le bail minier du projet diamantifère Renard a été émis par le ministère des Ressources naturelles du Québec en octobre 2012 et le Certificat d’autorisation du ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs du Québec (« MDDEFP ») a été émis en décembre 2012. La Société a reçu en juillet 2013 une décision positive quant à l’évaluation environnementale fédérale.

Télécharger l’Étude d’Impact Environnemental et Social déposée auprès des autorités règlementaires en décembre 2011.
(en anglais seulement)

Renard et le Plan Nord

Un aspect important du projet Renard est le prolongement de la Route 167 qui permet l’accès à longueur d’année au projet Renard via les communautés de Chibougamau et de Mistissini, et qui a été construit sous les auspices du Plan Nord du gouvernement du Québec. La construction a commencé en février 2012 est a été exécutée en quatre segments, de « A » à « D ». Aux termes de l'entente cadre signée en novembre 2012 entre Stornoway et le gouvernement du Québec, Québec a achevé la première tranche de 143 km de la route (segments « A » et « B ») en tant que route de gravier à deux voies limitée à 70 km/h, et Stornoway a entrepris la construction d’un chemin minier à deux voies limité à 50 km/h sur les 97 km restants (segments « C » et « D »), appelé « chemin minier de Renard ». Le coût du chemin minier de Renard a été estimé initialement à 77 millions de dollars, y compris une réserve pour imprévus de 15 %. Aux termes de l’entente de financement de décembre 2012 entre Stornoway et le gouvernement du Québec, le coût du chemin de Stornoway a été financé par une facilité de crédit fournie à Stornoway au taux d’intérêt annuel de 3,35 % et amortissable sur une période de quinze ans. Les quatre segments de la route ont été raccordés en septembre 2013, avec deux mois d'avance sur l'échéancier et à un coût inférieur de 10 % au budget. Grâce à son accès routier utilisable en toute saison, Renard bénéficiera, pour son développement comme pour son exploitation, de coûts et de risques opérationnels sensiblement réduits. C’est une première pour une mine de diamant au Canada.

Les diamants de Renard

Plus de 9 000 carats de diamant (d’une taille supérieure à 1 mm) ont été récupérés dans les cheminées kimberlitiques de Renard et dans les dykes de kimberlite de Lynx-Hibou au cours de diverses campagnes d’échantillonnage menées depuis 2001. Globalement, la population diamantifère de Renard dénote une distribution granulométrique grossière avec une forte proportion de grosses gemmes blanches, notamment dans des pierres supérieures à 2 carats (photo de diamants de 5 carats et plus, récupérés dans un échantillon en vrac). Selon le pourcentage en poids, 99 % des pierres sont de qualité gemme ou semi-gemme, et seulement 1 % sont des diamants de qualité industrielle. L’évaluation la plus récente des échantillons de diamants de Renard, effectuée en mars 2014 par la société WWW International Diamond Consultants Ltd., a conclu à une valeur moyenne pondérée de 190 $ US / carat pour les trois kimberlites des réserves minérales du projet et de 197 $ US / carat pour Renard 2. Afin de refléter le marché actuel, Stornoway a, lors de la révision du plan minier, revu à la baisse les estimations de prix des diamants, réduisant de 19 % le prix moyen des diamants, à 155 $ US le carat pour les quatre kimberlites des réserves minérales et à 160 $ US le carat pour Renard 2.

Renard dispose du potentiel pour devenir un producteur de diamants « spéciaux » de grande taille. La distribution granulométrique des échantillons collectés à Renard 2 suggère la possibilité de récupérer environ de trois à six pierres d’un poids compris entre 50 et 100 carats, ainsi qu’une à deux pierres d’un poids supérieur à 100 carats, à tous les 100 000 carats (ce qui représente deux ou trois semaines de production à plein régime). Bien que la présence et la qualité de telles pierres ne puisse jamais être garantie dans un projet diamantifère quel qu’il soit, l’usine diamantifère de Renard disposera d’une capacité de récupération des « Diamants de Grande Taille » jusqu’à 45 mm de diamètre (ce qui équivaut à une pierre octaédrique ronde de 600 carats). Les prévisions de recettes du projet n’incluent à l’heure actuelle qu’une valeur nominale pour des diamants d’un poids supérieur à 10,8 carats.

Construction de la mine Renard

Le projet diamantifère Renard est en cours de construction aux termes d’une entente conclue entre Stornoway et SNC-Lavalin inc. pour la fourniture des services d'ingénierie, d'approvisionnement et de gestion de la construction (« IAGC »). SNC-Lavalin fournira les services d’IAGC pour les installations sur site telles que la centrale électrique au gaz naturel liquéfié, l’édifice de l’usine de traitement, les bâtiments de service, les installations de traitement de l’eau et l’infrastructure sur place. L’entente avec SNC-Lavalin prévoit que seront fournis en sous-traitance par AMEC Americas Ltd. et DRA Americas Inc. certains services spécialisés d’ingénierie et de soutien technique sur le terrain relatifs à l'usine de traitement des diamants et aux circuits de récupération des diamants du projet. Le coût en capital des installations et de l'infrastructure sur place dans le cadre de l'entente IAGC était estimé à 425 millions de dollars canadiens environ. La construction du solde, jusqu’à concurrence du coût total en capital du projet de 811 millions de dollars canadiens, est gérée par l’équipe de Stornoway basée à Longueuil (Québec). La direction a revu en février le cadre de référence des coûts et de l’échéancier du projet, entraînant une diminution de 36 millions $ des coûts en capitaux du projet et une date de production commerciale devancée de cinq mois, soit au 31 décembre 2016.